Du côté de Sorèze

Riche de son passé, Sorèze est un haut lieu historique et culturel. Surplombée par l’oppidum de Berniquaut, la cité se déploie au pied de la Montagne Noire. Un charmant village avec ses rues pavées, ses maisons à pans de bois et encorbellements, ses ruelles aussi authentiques que fleuries, son clocher Saint Martin qui domine le village depuis le XVème siècle et bien sûr sa célèbre Abbaye devenue École Militaire.

27 panneaux jalonnent les rues et ruelles de la cité de Sorèze qui permettent de découvrir son riche patrimoine historique.

La porte Malmagrade, « mal gardée », est un vestige d’une des quatre portes qui fermaient la cité fortifiée. La rue Malmagrade a été annexée en partie par l’Abbaye-Ecole lors des travaux d’extension du XVIIIème siècle.

L’ancienne rue des Teinturiers, aujourd’hui rue de Puyvert, rappelle l’industrie manufacturière de Sorèze : teinture et fabrication des étoffes de laine. Au XVIème siècle, des familles protestantes, dont les Leignes, y avaient installé leurs ateliers et leurs demeures.

Située dans le quartier le plus ancien du village, la rue Pascale Olivier (1896-1979) honore une poétesse native de Sorèze et amie de l’écrivain tarnais Louisa Paulin.

La rue du Maquis, ancienne rue de Castres, lieu de résidence des notables de la ville, conserve des maisons à pans de bois et à encorbellements des XVIème et XVIIème siècles. Les n°19, 22 et 26 ont des corbeaux sculptés, éléments de bois ouvragés soutenant les poutres.

À l’ombre de ses charmantes ruelles aux beaux colombages, avec en arrière-plan les couleurs de la Montagne Noire, l’Abbaye Ecole de Sorèze, ancienne école militaire et ses 13 siècles d’histoire, ses bâtiments et son parc ont été classés au titre des Monuments Historiques en 1988.

L’église Saint Martin, fin XVème, début XVIème siècle, a été détruite en 1573 lors des guerres de religion. Le clocher est le seul vestige qui subsiste. Il est classé Monument Historique (1856). Les différentes modifications datent du XXème siècle.

La Maison Commune, construite en 1702, abritait les réunions des consuls, puis celles du Conseil municipal avant le transfert de la mairie sur les allées du Ravelin. La grande horloge de la façade est l’œuvre d’un horloger de Revel.

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