Entre le premier numéro de Couleur Lauragais et aujourd’hui, 24 années se sont écoulées, presqu’une génération. Sans passéisme ni nostalgie, mais avec une émotion certaine, nous vous invitons à tourner à nos côtés la dernière page de Couleur Lauragais. Les années passées au sein du magazine ont été heureuses, faites d’un travail intense et d’une passion intacte. Ce dernier dossier, nous le souhaitons donc plein de ce que nous avons vécu ensemble, chers lecteurs et collaborateurs, chers clients et partenaires. Si les années Couleur Lauragais s’achèvent, ce qu’elles ont insufflé en chacun d’entre nous, au sein de l’équipe, de vos foyers, entreprises et collectivités, perdurera longtemps.
Un magazine enraciné dans un territoire unique
Couleur Lauragais est né sur un territoire reconnu pour son dynamisme économique, son patrimoine paysager et architectural, mais également pour la diversité de ses activités agricoles et son excellence gastronomique. Doté d’une histoire riche et souvent glorieuse, le Lauragais est indiscutablement un terroir d’exception auquel Couleur Lauragais n’a eu de cesse de rendre hommage.
Une histoire de famille
Cette histoire enrichie au gré des rencontres et des collaborations s’est écrite à quatre mains. Si le concept du magazine a germé dans l’esprit de son fondateur, Jean-Marc Faget, c’est aux côtés de Christine Le Morvan que Couleur Lauragais a évolué dans le temps. Pour concevoir la maquette de Couleur Lauragais, ils se sont adjoint dès le premier numéro les services de Véronique Lemesle, graphiste indépendante qui deviendra par la suite salariée de l’entreprise. Le duo a également embarqué dans l’aventure quelques proches pour les soutenir au travers de missions ponctuelles. D’abord, Jean Faget, alias Fagus, père du fondateur, qui s’est vu confier dès le premier numéro, les mots fléchés du magazine. Puis Michel Le Morvan, le père de Christine, chargé, avant l’arrivée d’internet, de faire valider les maquettes de publicité aux clients. Son épouse, Micheline, a quant à elle, longtemps été chargée des abonnés de Couleur Lauragais. Il y eut aussi Michel, le mari de Véronique, qui, durant les premières années, distribuait les exemplaires de Couleur Lauragais et participait activement à la coordination du magazine.
Enfin, à compter de 2015, Claire Faget apporta sa pierre à l’édifice de ses parents avec ses idées neuves et sa jeunesse à travers la mise en place d’actions de communication. Elle participa également activement à l’évolution des sites internet de l’entreprise, couleur-lauragais.com et couleur-media.fr, en mettant à profit ses compétences en matière de stratégie digitale : « Lorsque le premier magazine est sorti, j’étais âgée de 3 ans : j’ai vécu au rythme de sa publication toute mon enfance, entourée des ordinateurs du bureau. C’est sûrement ce qui a induit ma passion pour l’informatique : j’aime raconter que Couleur Lauragais a mis en ligne son site internet quelques mois avant celui de Google ! Je suis très fière de ce qu’ont accompli mes parents pour la région et heureuse d’avoir pu y contribuer. ».
Au-delà des proches, l’aventure Couleur Lauragais a pu s’appuyer sur une équipe unie et impliquée, comptant jusqu’à 9 salariés. En 24 ans, 26 employés se sont succédés au sein de l’entreprise, en contribuant chacun à sa manière à son succès. Céline partie récemment vers de nouvelles aventures, confesse avec émotion « Couleur Lauragais, j’y suis née ». A l’accueil de l’entreprise, elle fut pendant 20 ans la voix de Couleur Média. Chaleureuse et souriante, elle en fut même occasionnellement le visage lorsqu’elle accepta par exemple de revêtir une robe réalisée par une lectrice à partir de produits recyclés (voir photo ci-contre). Mais Couleur Lauragais a rassemblé plus largement encore, lecteurs, clients, élus, collaborateurs et auteurs, formant ainsi une famille unie par un même attachement au Lauragais.
Couleur Lauragais a été un élément de cohésion sur le territoire
Entretien avec Jean-Marc Faget, Directeur de Couleur Lauragais
Comment est né le Magazine Couleur Lauragais ?
J-M Faget : « J’ai longtemps exercé en tant que Directeur commercial pour l’industrie pharmaceutique, responsable de commerciaux avec toute la pression que cela suppose au quotidien. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai eu envie de relever le défi de la création d’entreprise : concevoir un projet, en l’espèce créer un magazine, le développer, gérer sa croissance. Ce projet, je ne l’ai pas lancé n’importe où ; j’ai choisi de l’implanter dans le Lauragais car ce territoire présentait de nombreux atouts pour qu’il s’y épanouisse : la diversité de ses activités commerciales, son terroir riche et diversifié et son patrimoine exceptionnel. »
Quel a été votre rôle dans le quotidien du magazine ?
J-M Faget : « Stimuler les énergies dans une équipe aux expertises diverses et souvent aux caractères bien trempés ! Il faut rester ouvert, se montrer patient et savoir concilier avec tous, chacun défendant son rôle et ses fonctions, ce qui est bien naturel. Mon rôle a été d’utiliser toute l’énergie qui en émanait au bon endroit, c’est-à-dire dans l’accomplissement d’un but commun : réaliser chaque mois un magazine dédié à notre territoire. A ce titre, mes précédentes fonctions en management et communication m’ont beaucoup servi. En revanche, j’ai totalement découvert les métiers de la presse. J’ai appris auprès de chaque salarié spécialisé les spécificités de ses missions. Dans mes emplois de direction, j’ai toujours eu cœur à aller de l’avant avec les remises en question que cela nécessite parfois et l’énergie que cela suppose toujours. Sur ce point, ma passion pour les sports extrêmes m’a certainement été utile (rires). »
En quoi le Lauragais a-t-il été déterminant dans la réussite de votre projet ?
J-M Faget : « Couleur Lauragais a rassemblé des hommes et des femmes passionnés par leur territoire. Je pense bien sûr aux élus qui nous ont toujours soutenus et dont j’ai pu voir les forces à l’œuvre quand il s’agissait de défendre les intérêts du Lauragais. Je pense également à nos clients, artisans, petites et moyennes entreprises qui en font le dynamisme économique. Tout comme je pense à nos lecteurs dont on ne peut que souligner la fidélité. En 24 ans, nous avons reçu de nombreuses marques d’attachement et d’affection qui nous ont confortés dans nos fonctions de rassembleur et de passeur. J’ai le sentiment que la famille Couleur Lauragais n’a cessé de s’agrandir autour d’une identité territoriale que nous avons été fiers de porter et je n’aurai de cesse de remercier tous ceux qui y ont contribué. »
Quel est le meilleur moment vécu pendant ces 24 années ?
J-M Faget : « Si je ne devais en retenir qu’un, ce serait ma joie de gamin lorsque j’ai vu sortir de la rotative le premier numéro. J’ai failli faire un malaise en apercevant les premières pages toutes pâles mais l’imprimeur m’a rassuré : la machine était en chauffe ! Et lorsque j’ai eu le premier Couleur Lauragais entre les mains, j’ai senti que je tenais-là quelque chose de bien. »
Si vous deviez choisir 3 mots pour qualifier l’aventure vécue ?
J-M Faget : « D’abord la passion, celle qui m’a animé sans discontinuer pendant 24 ans. Ensuite l’attachement à un magazine unique, à cette entreprise familiale où chacun a apporté son savoir-faire, dans un esprit d’équipe qui s’est manifesté jusqu’à nos clients. L’attachement aussi au souvenir de nombreuses rencontres, avec les élus, les artisans et chefs d’entreprises qui ont coeur à défendre le Lauragais. Le magazine s’est nourri de ces rencontres jusqu’à devenir un élément de cohésion pour notre territoire. Et enfin, la rigueur car il en a fallu beaucoup pour faire vivre un magazine et tenir les délais dans le but de satisfaire chaque mois nos clients et nos lecteurs. Le jour du bouclage, peu importaient les heures passées, nous étions tous tendus vers un même objectif : sortir le numéro dans les temps ! »
De quoi êtes-vous le plus fier de cette aventure ?
J-M Faget : « Je suis fier d’avoir initié la création d’un magazine original et unique, il fallait un peu d’audace dans le contexte difficile que connaît la presse écrite depuis plusieurs décennies. Avoir partagé cette aventure avec tous mes collaborateurs est aussi quelque chose de très fort pour moi ; j’ai fait l’expérience très enrichissante de l’altérité, de la reconnaissance de l’autre dans ses différences. Et puis, j’ai le sentiment d’appartenir à une grande famille, celle du Lauragais, dont les liens perdureront, j’en suis certain. »
Une petite entreprise avec de beaux projets professionnels, très diversifiés
Entretien avec Véronique & Sandrine, salariées de Couleur Media
Depuis quand travaillez-vous pour Couleur Lauragais ?
Véronique : « J’ai mis en page le premier numéro paru en 1998 d’abord en tant que graphiste indépendante, puis j’ai intégré l’entreprise 7 ans après. »
Sandrine : « De mon côté, je suis arrivée en tant qu’alternante dans le cadre de mes études en arts graphiques puis j’ai été embauchée à l’issue de cette période, cela fait maintenant 15 ans. »
Quelles ont été vos missions au sein du de l’entreprise ?
Véronique : « J’ai fait à peu près tout ce qu’on peut faire sur un poste de graphiste-maquettiste, de l’habillage des pages, au montage du magazine jusqu’à son départ chez l’imprimeur. »
Sandrine : « Au début, je mettais en page les publicités et montais le magazine, puis je suis venue au soutien de Véronique en intégrant la création de logos, d’outils de communication, et de sites internet. »
Quels sont les aspects les plus positifs de cette expérience ?
Véronique : « Au niveau professionnel, c’est la première fois que je montais un magazine et j’ai adoré ça. Sinon, c’est sans aucun doute l’esprit de famille qui a toujours régné au sein de Couleur Media. C’est une petite entreprise familiale avec tout ce que cela implique en termes de convivialité et de proximité. Il a toujours fait bon évoluer en son sein et cela m’a également permis de mieux connaître le Lauragais que je n’imaginais pas aussi étendu et aussi riche au plan culturel. »
Sandrine : « Et puis nous nous trouvions dans un cadre très privilégié, à la campagne, entouré de nature. Le matin, il n’y a pas de bouchons pour venir à Beauville ! Il faut aussi souligner qu’au sein de cette petite entreprise, nous avons pu réaliser de beaux projets professionnels, très diversifiés. »
Quels souvenirs en garderez-vous ?
Sandrine : « Au niveau professionnel, cette expérience a été très enrichissante auprès de Véronique qui m’a transmis beaucoup. Mais elle est avant tout marquée par l’humain. »
Véronique : « Ce magazine que j’ai vu naître, c’est un petit peu mon bébé à moi aussi, je garderai d’excellents souvenirs de toutes les compétences acquises et exercées, mais également et surtout, la richesse des relations humaines vécues. Nous avons partagé bien plus que des relations de travail, des moments de joie et également les coups durs de la vie, avec beaucoup d’entraide et de solidarité. Nous ne couperons pas les ponts, je suis d’ailleurs toujours en contact avec de nombreux anciens salariés. »
« À travers les auteurs admirables avec qui j’ai collaboré, j’ai découvert un territoire unique »
Entretien avec Christine Le Morvan, Responsable administrative et commerciale de Couleur Lauragais
Pouvez-vous nous rappeler vos missions au sein de l’entreprise ?
C. Le Morvan : « Elles ont été diverses et ont changé en fonction des besoins. En tant que Responsable administrative et commerciale, j’ai été en charge des Ressources Humaines, et j’ai assuré le relais entre les collaborateurs sédentaires et commerciaux. J’ai également endossé le rôle de Rédactrice en chef en chapotant les différents auteurs et rédacteurs qui ont collaboré avec nous. Toutes ces fonctions, je les ai apprises en autodidacte, mes études initiales en biologie me destinant à une autre carrière. J’ai apprécié ces différentes casquettes, avec un goût particulier pour la gestion du personnel et l’organisation de la Rédaction. »
Si vous deviez retenir un bon moment, lequel choisiriez-vous ?
C. Le Morvan : « Quand l’entreprise a été suffisamment solide pour m’intégrer. Même si j’ai participé à son lancement, je n’ai effectivement pas été la première salariée. Rejoindre officiellement l’aventure a été une véritable joie pour moi. Même si une création d’entreprise fait toujours peur, le magazine a eu un si bon accueil que je ne me suis pas vraiment posé de question. Ma seule crainte était de ne pas parvenir à tout faire ! »
À l’inverse, quel moment a été le plus compliqué ?
C. Le Morvan : « La vie d’une entreprise est marquée par des arrivées et des départs, c’est ainsi. Je me souviens de ces périodes durant lesquelles des salariés partaient vers de nouveaux horizons comme des moments plus difficiles à gérer. Même si la question de la pérennité de l’entreprise ne se posait pas, cela la déstabilisait, il me fallait redoubler d’énergie le temps de retrouver une stabilité. Je pense également au moment où Jean Odol, déjà à la retraite, nous a annoncé qu’il arrêtait ses contributions rédactionnelles pour raison de santé. A l’époque, il collaborait chaque mois avec nous, c’était un pilier. A la suite de son départ, il nous a fallu réfléchir à une nouvelle façon de reconstruire le magazine. »
Si vous deviez choisir 3 mots pour qualifier l’aventure ?
C. Le Morvan : « La fierté d’avoir réussi à faire vivre notre entreprise pour nos lecteurs, nos clients et nos employés. La richesse de cette aventure au plan culturel, car j’ai beaucoup appris sur le Lauragais, son histoire et son patrimoine. A travers les auteurs admirables avec qui j’ai travaillé, j’ai découvert un territoire unique. Tous ont eu cœur à transmettre leur érudition et leur passion pour ce territoire. C’est une vraie chance d’avoir été au contact de ces passeurs et d’avoir pu faire de Couleur Lauragais un outil de transmission. Richesse également au plan humain à travers les rencontres avec nos clients et nos salariés. Enfin, l’épanouissement : de la jeune femme timide que j’étais, je me suis découverte capable de gérer une entreprise. J’ai appris à me remettre en question, je suis devenue notamment plus conciliante et j’ai pris beaucoup de plaisir à chacun de ces nombreux apprentissages. »
De quoi êtes-vous la plus fière dans cette aventure ?
C. Le Morvan : « D’avoir réussi tous ensemble à rendre ce magazine incontournable pendant aussi longtemps et d’avoir fédéré autour de lui tant de personnes aujourd’hui touchées par son arrêt. A ce titre, je tiens à remercier tous ceux qui ont travaillé pour Couleur Media, chacun ayant été pleinement impliqué à nos côtés pour contribuer à sa réussite. »
Ils nous ont fait confiance
Couleur Lauragais s’est construit sur la base d’un modèle économique exigent reposant exclusivement sur ses activités de communication. Cette entreprise familiale n’a jamais reçu aucune subvention, et est restée pendant 24 ans totalement indépendante. Son succès, Couleur Lauragais le doit aux collaborateurs et à la fidélité exceptionnelle de ses clients : des artisans, des entreprises mais également des collectivités et associations. A ce titre, nous tenons à saluer celle des mairies annonçant leur actualité dans le magazine, c’est depuis toujours et encore à l’occasion de ce dernier numéro le cas des Mairies de Revel, Castelnaudary et Sorèze, fidèles parmi les fidèles. Côté entreprise, nous avons toujours eu un partenariat fort avec les artisans du Lauragais, ses commerçants, ses restaurateurs et ses producteurs. Parmi eux, la Ferme de Champreux a été présente régulièrement du premier au dernier numéro et ce malgré, les changements de propriétaires. Entre Couleur Lauragais et ses clients, le terme de partenariat n’est pas un vain mot.
« Couleur Lauragais nous a apporté une visibilité dans le Lauragais, en adéquation avec notre cible et notre territoire, c’était vraiment l’idéal. Nous avons noué une relation de proximité avec l’équipe, les échanges étaient cordiaux et constructifs en adéquation avec nos valeurs, celles d’une entreprise familiale, tout comme Couleur Media. Se retrouver autour de valeurs partagées a beaucoup compté pour nous. L’équipe de Couleur Lauragais a su faire preuve de beaucoup de souplesse en s’adaptant à nos contraintes, toujours animée par le sens du service. À l’annonce de l’arrêt du magazine, nous avons tous eu un sentiment de tristesse, il apportait beaucoup au Lauragais où il a joué un rôle social important. Nous remercions toute l’équipe en leur souhaitant le meilleur pour la suite. » Laetitia Aussenac, Dirigeante, Parlons Bois
« Couleur Lauragais m’a permis de rentrer dans les foyers de la zone d’implantation de mon activité de services à la personne et de toucher des familles. J’ai bénéficié d’une approche personnalisée tenant compte de mes besoins et de mon budget. L’équipe a toujours fait preuve de souplesse et de réactivité. Si je devais choisir 3 mots pour la qualifier, ce serait d’abord la proximité, plus le conseil et enfin le professionnalisme. J’ai toujours pu compter sur la capacité d’analyse de Jean-Marc Faget, très à l’écoute et qui bénéficiait d’une excellente connaissance du terrain, tant en terme d’activité qu’au plan géographique. C’est essentiel pour une entreprise comme la mienne et en plus, j’ai eu le plaisir de travailler avec un acteur implanté dans le même village que moi, ancré dans le territoire. Après chaque parution, on me disait « Je t’ai vue dans Couleur Lauragais » comme on m’aurait dit qu’on m’avait vue dans un lieu incontournable du Lauragais. En cela, ce magazine fait partie de l’identité de notre territoire, de notre quotidien et il a indiscutablement sa place. J’adresse un grand merci à l’équipe pour le joli travail réalisé et leur souhaite une bonne route. Il y a toujours un rayon de soleil après l’orage et je souhaite que pour eux, il brille fort. » Gratienne Davezies, Directrice, Bien vivre en Lauragais
« Notre partenariat avec Couleur Lauragais a débuté dès la création de notre entreprise en 2003. Être régulièrement présent dans le magazine nous a permis d’acquérir rapidement une notoriété. Très bien implanté en local et attendu avec impatience à chaque nouveau numéro, Couleur Lauragais a été une aide précieuse pour développer notre activité. C’était notre unique support de communication. Son équipe, de proximité et de terrain, s’est toujours montrée impliquée et réactive. Sa souplesse était totalement en phase avec les besoins de notre entreprise. Sympathique, compétente et efficace, on pouvait difficilement espérer plus… et l’on aurait aimé que cela dure encore ! » Jean-Luc Aversenq, Directeur, Le Jardin de Jade
« Couleur Lauragais nous accompagne depuis près de 20 ans. Très professionnels et dotés de réelles qualités humaines, Jean-Marc et Christine ont tout mon respect et mon admiration pour avoir fait vivre de nombreuses années un magazine d’information de proximité. Les habitants du Lauragais ont eu la satisfaction d’avoir leur propre média indépendant. Au début des années 2000, lorsque nous avons démarré la collaboration, notre société était inconnue en France. Pour cette raison, je tiens à exprimer ma plus sincère gratitude pour le pari qu’ils ont fait avec nous. Toute l’équipe de Rotimpres leur souhaite une bonne continuation, je suis persuadé que nous aurons de nouvelles occasions pour nous retrouver très prochainement. » Joan Vidal, Directeur de Rotimpres, imprimeur de Couleur Lauragais
Les aventures de Pastelou
Ce petit personnage facétieux a été la mascotte de Couleur Lauragais pendant de nombreuses années. Baptisé ainsi par ses marraines Chloé, Nicole et Monique, issues de trois générations de lectrices de Couleur Lauragais, il a égayé les pages du magazine dans toutes les situations ou presque : en voiture, un violoncelle entre les bras, une truelle à la main, sur une fusée en partance vers l’espace… Nous le remercions de sa fidélité et de sa bonne humeur pendant toutes ces années !
Un journal, des plumes
Couleur Lauragais a recueilli les contributions de nombreux auteurs, une vingtaine depuis sa création. Férus d’histoire locale, chacun a trouvé dans le magazine la possibilité de partager sa passion pour le Lauragais. Parmi eux, l’historien et géographe Jean Odol a tenu une place particulière. Le Fondateur de la Société d’Etudes du Lauragais reconnu comme un grand pédagogue a contribué pendant 10 ans au magazine. On se souvient de ses nombreux écrits, notamment ceux consacrés à l’agriculture locale : « Lauragais, pays du blé » (Couleur Lauragais, n°23, juin 2000), « Le maïs, plante miracle en Lauragais » (Couleur Lauragais, n°46), « Recherche sur la laine, l’or blanc du Lauragais » (Couleur Lauragais, n°68, décembre 2004-janvier 2005), « La vie des paysans et des paysannes en Lauragais au 19ème et 20ème siècle » (Couleur Lauragais, n°102, mai 2008). Jean Odol avait également partagé avec les lecteurs de Couleur Lauragais ses nombreuses balades depuis Castanet jusque Bram, en passant par la Piège et la Montagne Noire à la découverte du patrimoine de notre région. Le magazine est demeuré imprégné d’un enthousiasme et d’une générosité qui n’appartenaient qu’à lui.
Témoignage de Lucien Ariès, auteur au sein de Couleur Lauragais depuis 2004
« J’ai contribué à la rédaction d’articles dans Couleur Lauragais pendant 18 ans avec pour thèmes de prédilection : l’histoire du Lauragais, les noms de lieux, les caractéristiques du terroir géographiques, gastronomiques ou encore les coutumes locales. Ce magazine a été un formidable outil de diffusion des connaissances, de vulgarisation des savoirs et des savoir-faire. C’était le mensuel gratuit que « tout le monde attend », et réclamé quand le facteur l’a oublié. Dès sa création, il a suscité un extraordinaire engouement et s’est imposé de manière incontestable dans le quotidien des habitants du Lauragais. Fédérateur, il a su créer des liens entre les habitants, jeunes et moins jeunes, anciens du Lauragais et nouveaux venus. Pour moi, Couleur Lauragais a donné vie à ce territoire, en lui apportant de la consistance, de l’épaisseur et aussi une âme. En tant qu’auteur, j’ai rédigé des articles dont je suis le plus fier. J’appréciais la mise en page soignée et l’impression, d’excellente qualité. Au sein de l’équipe, j’ai particulièrement apprécié la convivialité et l’écoute, notamment celle de Christine le Morvan mon interlocutrice, toujours bienveillante, dotée d’un œil critique d’un regard constructif. Édité en très grand nombre, Couleur Lauragais a pénétré dans tous les foyers, et a touché toutes les classes de notre société sans aucune distinction. A sa création ce mensuel manquait. Il manquera autant à ses contributeurs pour faire partager leurs connaissances au plus grand nombre, qu’à ces nombreux fidèles lecteurs amoureux du Lauragais. Le Lauragais est en deuil. »
Merci à tous les auteurs de Couleur Lauragais : Jean Odol, Lucien Aries, Jean-Paul Calvet, Jacques Batigne, Odette Bedos, Alain Calmettes, Pierre Mercié, Gérard Crevon, Francis Falcou, Henry Ricalens, Bernard Velay, Noé Batigne, René Batignes, René et Marie Rose Viala, Guy et Jérôme Salles, Alfred Cazeneuve, Edith Grandchamps, Nelly Abruzzo-Engi Nelly, Gilbert Puginier, Régis Gabrielli, Michel Azens, Jean Fontès, Patrick Caujolle, l’association Arbres et Paysages d’Autan….
Nous remercions également tous ceux qui ne sont pas cités mais qui ont à un moment ou à un autre apporté leur contribution.
Aux côtés des auteurs, se sont succédés plusieurs rédacteurs traitant de sujets en lien avec la thématique mensuelle du magazine, l’habitat, le bien-être, ou encore la gastronomie… Ils étaient également en charge de la rubrique « Gens d’ici ». Le premier d’entre eux fut Pascal Rassat qui livre son témoignage ci-dessous, lui succédèrent Dominique Bardel, Estelle Couvercelle, Isabelle Barèges et Nathalie Canevet.
« J’ai collaboré avec Couleur Lauragais pendant 6 ans. Je me souviens de nos Comités de rédaction et des moments privilégiés partagés avec Jean-Marc Faget et Jean Odol. Ce dernier nous faisait partager sa passion pour l’histoire. Il n’était pas rare que nos réunions se terminent autour d’une bonne table, cette convivialité et cet esprit de famille, ce sont Jean-Marc et Christine qui les ont inspirés, de même qu’une réelle proximité avec le territoire et un fort engagement. N’oublions pas qu’à la fin des années 90, c’est Couleur Lauragais, qui fut à l’origine des premières pages internet publiées sur le territoire, cela n’avait rien d’anecdotique à l’époque ! En tant que rédacteur, je suis allé à la rencontre de passionnés, du marinier au forgeron en passant par le bouilleur de cru. Ce dernier m’a laissé un souvenir amusé car j’ai dû résister à ses multiples tentatives de me faire déguster sa production dès 9h du matin. » Pascal Rassat, rédacteur de Couleur Lauragais entre 1998 et 2005
« Quand je songe au Lauragais, je pense à Couleur Lauragais, à ses fondateurs et à son équipe. Je leur suis très reconnaissante de la confiance accordée pendant plus de 10 ans mais également des rencontres que cette collaboration m’a permis de faire. J’ai pris un réel plaisir à aller à la rencontre de ces hommes et de ces femmes dont la petite histoire faisait souvent écho à la grande. À chaque départ sur les petites routes du Lauragais, je savais qu’une rencontre m’attendait. J’ai aimé l’authenticité des personnages dont j’avais en charge le portrait. Tous portaient en eux l’amour de leur territoire et sans aucun doute, derrière l’artiste qui s’ignore, l’écrivain qui se découvre, le restaurateur qui se rappelle, un petit supplément d’âme. Tout comme Couleur Lauragais. » Isabelle Barèges, rédactrice de Couleur Lauragais entre 2008 et 2021
Témoignages de lecteurs
Quelques témoignages de lecteurs, reçus au cours de toutes ces années, lors des jeux-concours organisés par Couleur Lauragais :
Ghislaine – Mazères (09) : « Bravo pour votre journal « Couleur Lauragais » agréable à lire, coloré, plein de vie, des nouveautés à chaque numéro, des astuces, des idées, des découvertes, des curiosités, des témoignages intéressants des personnes du pays… »
Sylvie – Issel (11) : « L’éclectisme des lots donne envie de participer à ce jeu concours, où le local est privilégié. Une authenticité louable et tentante. Poursuivez dans ce sens, c’est ce qui vous démarque des autres publications. »
Patrice – Castelnaudary (11) : « La seule revue qui s’intéresse à notre région, de manière agréable « Couleur Lauragais » met en valeur toutes les richesses de notre patrimoine local et nous en fait apprécier sa valeur et sa beauté… »
Aline – Belpech (11) : « Couleur Lauragais est un magazine que j’adore. Il est très bien fait, bien illustré de belles photos de nos jolis paysages de notre région, il nous apprend aussi beaucoup d’histoire sur nos villages, notre patrimoine culturel. Vraiment, très enrichissant ! Et aussi par la publicité, on découvre de nouveaux artisans, commerçants qui peuvent se faire connaître par ce biais-là. Vraiment que des compliments à toutes les personnes qui travaillent sur ce magazine avec beaucoup d’implication ! Félicitations, vous avez beaucoup de mérite ! Et pour conclure, je vous avoue que vous m’avez bien manqué (et à bien d’ autres aussi) durant la période de confinement 2020. MERCI à vous. Très bonne continuation ! »
Martial – Blan (81) : « Un grand merci à toute la rédaction de nous faire connaître des lieux magiques ainsi que des artisans et produits de région. Qu’il est beau notre Lauragais. Mes Amitiés et un grand merci à toute l’équipe qui font perdurer ce mensuel. »
Aurore – Escalquens (31) : « Bon jorn! Je m’appelle Aurore, j’ai 18 ans, je suis toulousaine et j’adore mon país, je suis extrêmement chauvine, j’ai un tatouage de la croix occitane et je suis une grande supporter du Stade Toulousain. J’aimerais beaucoup gagner ce jeu alors même si c’est un tirage au sort je serais contente si vous lisez ce message. Adiu ! »
Marlène – Villefranche de Lauragais (31) : « Cet annuaire internet ainsi que le magazine sont toujours aussi intéressants, continuez ! »
Alison – Mauremont (31) : « Bonjour, je suis une Britannique ravie de vivre et de travailler dans cette belle région depuis 1997. Je suis une lectrice enthousiaste de votre revue depuis ses débuts. »
Poème sur Couleur Lauragais
Vive Couleur Lauragais
En nous offrant un beau voyage,
Chaque mois Couleur Lauragais
Nous emmène dans ses sillages
Visiter notre Lauragais
Défilant à travers ses pages
Où l’esprit se plaît à flâner,
On retrouve maints paysages
Que l’on avait presque oubliés.
Que de clochers, halles, tourelles,
On redécouvre en excursion !
Tour à tour, châteaux, citadelles
Érigent là, leurs fiers donjons.
« Au fil de l’eau », la promenade,
Agréablement se poursuit,
Et là, de balade en balade,
On rencontre « les gens d’ici ».
Et tout au long des reportages,
Du gâte-bois au tonnelier,
Les anciens, en pèlerinage,
Boivent aux sources du passé.
« Pastelou » la jolie mascotte
Apparaît à chaque tournant.
Serviteur toujours dans la note,
Il y ajoute son piment.
Une étape en gastronomie
Viendra régaler les gourmets.
Là, foies gras et cailles farcies
Attendent les plus fins palais.
On goûte un poème au passage,
Avant de venir récolter
Quelques conseils en jardinage
Et l’on fera les « mots fléchés ».
Merci à Couleur Lauragais
Pour le plaisir qu’il nous procure
Tout au long de sa lecture.
Yvette Thomas – Villefranche de Lauragais (31)