Autour de Villefranche-de-Lauragais

Villefranche de Lauragais bastide fondée au XIIIème siècle (vers 1270) par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse possède une très belle église gothique en briques rouges du XIVème siècle avec un clocher-mur à tourelles et à six baies. Ce clocher-mur est la partie la plus ancienne de l’église datant des XIIIème et XIVème siècle. Le mur pignon est surélevé, encadré de deux tours reliées entre elles par des galeries. Il en existe plus de 127 en Haute-Garonne, et une grande concentration en Lauragais.

À voir également :

  • les vestiges antiques en architecture civile,
  • la halle centrale aux hautes arcades,
  • quelques maisons à colombages et tourelles,
  • des maisons du XVIIème,
  • des passages couverts (« canton merdou »),
  • le château de Barelles,
  • des pontets médiévaux,
  • le moulin à eau de Barelles.

Avignonet-Lauragais

Avignonet-Lauragais était entourée de remparts entre les XIIème et XVIIème siècles avec quatre portes qui en assuraient l’accès. Une tour en poivrière (conique) fut édifiée en 1610 pour renforcer la défense de la porte de Cers, porte principale de la ville. Elle dominait et protégeait le pont-levis donnant accès au bourg. Vers 1850 sur un pan de mur, elle reçoit la statue d’un croisé, peut-être Simon de Montfort, chef de la Croisade contre les Cathares. En 1893, un réservoir d’eau et une borne fontaine y sont aménagés. Aujourd’hui seuls subsistent les 250 mètres de rempart de la face sud.

Vallègue

Le nom de Vallègue trouve son origine dans l’occitan valèga (prononcer balègo), ce terme est issu de l’association Val-èga. Mot occitan « val » : fossé (étymologie latine vallum, vallatum) et « ega » : jument servant autrefois au dépiquage des céréales (étymologie latine équa).

Le site d’implantation du village de Vallègue est donc à son origine un lieu aplani préparé pour le dépiquage des céréales par les juments. Le dépiquage était le battage des céréales pour récolter les grains. Ainsi, nous nous apercevons que dès l’origine, le village dans sa situation, sa fonction économique, son nom et son blason est lié au travail de la terre céréalière propre au lauragais.

Le lac de Vallegue : d’une superficie de 8 hectares, cette retenue d’eau fut créée en 1990 à l’initiative de la Mairie et d’un groupe d’agriculteurs pour l’irrigation. Cet espace, autrefois enherbé où venaient paître les animaux était souvent inondé lors des fortes précipitations. C’est sur cet emplacement, entre le Pas de la Mule et le village que se déroulait à chaque saison une grande foire avant la révolution. Il semble que le manque de chemin empierré qui ne permettait pas de rejoindre Vallègue par mauvais temps fut la principale cause de l’abandon de cette manifestation.

Espace privilégié pour le sport et la détente, pêcheurs et promeneurs apprécient le lac de Vallègue et son environnement. Il est possible de faire le tour du lac par le chemin de 2 km nommé « Cami del tor del lac ». Tout au long de ce sentier, des panneaux pédagogiques donnent des informations historiques du village ou sur la faune et la flore. Il est possible de pique-niquer, des tables et un barbecue sont à disposition. La baignade est interdite.

Montgiscard

Autrefois fortifié, Montgiscard se situe sur l’ancien «chemin français», voie romaine, reliant Narbonne à Toulouse, qui passait au Nord, au pied des douves. Placée sur une terrasse qui commande la vallée de l’Hers, la ville de Montgiscard, fut le centre d’une baillie, puis d’une châtellerie.

Sur les hauteurs de Montgiscard se tient la Chapelle Notre Dame de Roqueville. Cette chapelle est un lieu de pèlerinage très fréquenté. Son histoire débute au XIIème siècle lorsqu’un petit oratoire est élevé à cet endroit, remplacé plus tard par une chapelle où d’après la tradition, viennent prier Simon de Montfort et Saint Dominique en 1211.

À voir également :

  • L’Église Saint-André de Montgiscard (XVe siècle) classée Monument historique en 1926. Le clocher (XVe et XVIe siècles) a été construit par Dominique Bachelier (1530-1594) ; il s’agit d’un clocher-mur au sommet horizontal, avec mâchicoulis, six baies campanaires et deux tourelles.
  • Le Château de Roqueville (XVe et XVIIIe siècles).
  • La Maison de la route du faubourg de Sers (XVIIIe siècle). À l’origine, cette maison appartenait à une famille de maréchaux-ferrants. La demeure a conservé entre deux fenêtres, son bouquet de Saint-Eloi, patron des forgerons, enseigne de l’atelier mais aussi chef-d’œuvre que le compagnon se doit d’exécuter pour accéder à la maîtrise de son métier.
  • Pont-canal de Nostreseigné, écluse du Sanglier et écluse de Montgiscard du Canal du Midi – Lavoir du XVIIIe siècle.
  • Pont des Romains du XIXe siècle.
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