À Nailloux, la vieille ville comprend 2 parties séparées par la rue de la République : à l’Ouest, le castrum (quartier du vieux fort) avec sa porte Nord, l’église et sa place ; du côté Est, la bastide et ses rues parallèles. Une petite place et la halle séparent ces deux parties. Le fort, sans doute d’origine romaine, date du XIIIème siècle. Il correspond au cœur le plus ancien du village. Entouré de fossés, il ne semble pas avoir été pourvu de murailles ; les murs extérieurs, aveugles, ont dû en tenir lieu.
À voir également :
- le château – bâtiment le plus élevé du village : avec sa tour, il domine toute l’agglomération. Traditionnellement dénommé château, il est constitué de murs de grande épaisseur qui semblent confirmer ce statut.,
- l’église Saint Martin de style gothique méridional (austérité des constructions – utilisation de contreforts à la place d’arcs boutants – ouvertures rares et étroites), avec une nef unique et des chapelles latérales. La voûte a été restaurée en 2011. Cette église date donc de l’âge d’or du pastel, une cloche est datée de 1498. Son clocher-mur datant du XVIIIe siècle, est typique du Lauragais.
- la fontaine Saint Méen du XVIIIème siècle
Calmont
Sur le plan historique et culturel, Calmont fait partie du pays de l’Aguanaguès ou plaine d’Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. L’origine de ce pays remonte probablement à l’époque carolingienne.
Les monuments à découvrir :
- Une maison fortifiée correspondant à l’ancien château dresse ses deux tours du XIVème siècle au bord de l’Hers.
- L’église Saint-Sernin construite entre 1685 et 1691. De style gothique méridional, elle présente un clocher-mur et une nef unique avec des chapelles latérales entre les piliers.
- Le temple protestant datant de 1846, édifice d’architecture néo-classique très sobre et non dénaturé.
Montgeard
Les origines du village de Montgeard se confondent avec l’histoire de la reconquête politique du Midi toulousain dans le contexte de l’après-croisade des Albigeois : l’âge des bastides.
La naissance de Montgeard reflète la volonté du pouvoir royal de reprendre en main un territoire auparavant acquis à la cause cathare (les coteaux sud de Nailloux-Montesquieu) en implantant une ville neuve qui pourra attirer de nouveaux habitants dispersés ou venus des vieux villages voisins : Monestrol, Nailloux.
La fondation de la bastide de Montgeard date de juin 1317 : un contrat de paréage est signé entre le seigneur de Nailloux, Hugues Peytavin et le représentant du roi Philippe V à Toulouse, le sénéchal Guy Guiard (qui donnera son nom à la localité : « mont-guiard », devenu Montgeard).
Le village possède un très riche patrimoine, témoignage de la richesse extraordinaire accumulée par certains de ses habitants au XVIème siècle notamment :
- L’Église Notre-Dame-de-l’Assomption (construite entre 1522 et 1561), surnommée le « Petit Albi », est classée au titre objet des monuments historiques en 1980. A l’intérieur, la décoration sculptée est réputée pour ses superbes clefs de voûte et culots armoriés. De nombreux objets d’art sont dignes d’intérêts : un bénitier en marbre de Carrare venu de Pise datant de 1516, un retable d’albâtre démembré importé d’Angleterre, des dalles funéraires portant des épitaphes en occitan, un grand retable de pierre peint de la fin du XVIème siècle. La décoration des voûtes à l’imitation de la cathédrale d’Albi au XIXème siècle a valu à l’église de Montgeard son surnom de « Petit Albi »
- Le Château de Montgeard (construit au milieu du XVIème siècle), également appelé Hôtel Durand
- L’Échauguette datant de 1593, tourelle permettant de surveiller les abords du village
- Le Château de Roquefoulet (construit en 1818), à l’extérieur de la bastide, dans le hameau du même nom
- Le Lac de la Thésauque, base de loisirs pour activités de pleine nature, à cheval sur les communes de Montgeard et Nailloux.